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PLATON 428-348 av. J.-C.
du délitement du monde !

        Déjà à son époque Platon s’interrogeait de savoir quelles raisons faisaient qu’un État, qu’une civilisation, se délite, sombre dans l’esclavage (au sens de l'aliénation) et disparaît.

 

        Mêlant l’expérience et la démonstration, il concluait qu’aucune communauté ne cède si elle n’a à l’intérieur d’elle-même les germes de sa propre destruction. Ainsi, si Athènes s’est perdue, tout comme Rome d’ailleurs, ce n’est pas sous les coups de leurs ennemis, mais que leur régime, basé sur le népotisme et l’avidité, impliquait la dégénérescence, comme celle de toute cité livrée à la cupidité morbide !

Que penser de cette époque d'acculturation américano-anglo- saxonne

totalement aliénée à l'argent, au financiarisme :

à cette finance portée à son paroxysme ! 

        Tout change et en même temps rien ne change réellement, c’est ainsi qu’on se croirait revenu au IV è et V è siècles avant J-. C-, au temps des « sophistes » et des « cyniques » mouvements d’inspiration « élitiste bourgeois » dont Platon et Aristote combattaient les idées. 

       
 Des « Sophistes », qui, déjà, réclamaient moins d’État, moins de Res-publica, et avaient l’art de faire triompher une thèse sans souci de véracité, comme si réalité était vérité, ni d’authenticité, et encore moins
de loyauté : persuader, séduire, « manipuler », se mettre en avant était leur seule et unique préoccupation !

 
        Des sophistes qui faisaient payer leur enseignement souvent brillant au plan de la dialectique mais totalement contradictoire, en termes d’entendement, pris dans son ensemble. Quant aux « Cyniques »,
ils pensaient que la vie sociale est un ensemble de préjugés sans aucuns fondements à laquelle il faut substituer un « individualisme confinant à l’égoïsme », car, pour eux, la vertu se situe essentiellement dans les actes, dans l’action ; pas dans la réflexion et la méditation philosophique, qui, pour eux, sont des pertes de temps.

De la raison raisonnable, rationnelle, de la rationalité au "ratio des mathématiques" :

au "rationalisme" paroxysme de rationalité et plus réellement "rationalité" ! 

Là est notre vrai problème !

        Sommes-nous plus intelligents
avec notre pléthore de savoirs rationalo économico  technoscientiste ?   

 
        Non, il semblerait que non ! Il semblerait que nous soyons toujours au fond de
la caverne avec les « ombres » qui s’agitent, même de plus en plus, ignorants de l’humain : de l'HUMANITE ! Nous pouvons même ajouter dans la « caverne » de Platon, au fond à droite, une "taverne",
tenue par des
Ploutocrates et autres oligarques , où viennent se saouler
tous les scientistes  et technoscientistes du monde entier !

 
         Il ne s’agit pas, ici, d’être contre la science et la technique, qui, au demeurant,
sont utiles et nécessaires à l’humanité pour évoluer mais à la condition expresse de réellement évoluer
en termes d'Humanité ! Il s’agit simplement de remettre la science et la tecnoscience à leur place. 
Celle d’un savoir, ni plus, ni moins important qu’un autre, et, notamment que

celui de la « philosophie », plus dans la sagesse que dans l’irraisonnable, l’inconséquence, l’insupportable !


 La  phlilopsophie est la mère de tous les savoirs ;
c'est "
ELLE " qui donne le sens des choses et non la science ! 

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